Chronique cartes de hockey: Pro Set 2021-22

La nostalgie fait vendre beaucoup dans le sport. Que ça soit les vieux modèles de jerseys, les anciennes rivalités ou même les matchs en extérieur, les bons souvenirs va chercher de l’argent dans le porte-feuilles des spectateurs, mais utiliser le passé n’est pas toujours pour la bonne chose à faire.

Ainsi, dans le domaine des cartes, on voit souvent des anciens designs ou marques faire des retours, mais des fois, ça serait mieux de laisser les choses où elles étaient. Dans le cas de Pro Set,  la marque a sursaturé le marché avec ses produits bourrés d’erreurs au pire de la vague Junk Wax des années fin 1980-début 1990 avant de disparaître au bout de la troisième édition de ses cartes de hockey.

Leur design a assez bien vieilli, mais leur retour n’était pas nécessaire. Ne disposant pas de licence de la ligue, tout les logos ont été effacés (« airbrush ») et on évite de nommer les équipes. Cela crée beaucoup de vide sur le devant de la carte.  Pour certaines cartes, on utilise certaines photos avec des angles étranges pour ne pas voir les logos et éviter autant que possible l’utlisation de « airbrush ».

Aussi, la série de base ne contient que dix cartes. Elles sont toutes incluses dans chaque boite,  mais elles sont en quatre variations de couleurs (rouge, bleu pâle, argent et jaune). Le seul intérêt du produit est la onzième carte de la boite, soit une carte possédant une relique.

On peut ainsi se poser la question de l’intérêt et de la pertinence des dix cartes de base produites en quatre versions dans chaque boite quand il faut acheter une boite par carte-relique (et espérer ne pas avoir de doubles).  Pourquoi vouloir accumuler ces cartes de base, si on veut s’intéresser que pratiquement uniquement aux cartes-reliques?

Tant qu’à produire autant cartes de base qui perdent leur intérêt aussi vite, il n’aurait pas été mieux d’éviter de produire ces cartes de base ou d’avoir plus de joueurs pour avoir une série plus longue et moins de parallèles, quitte à avoir des « short prints » dans le lot pour créer une rareté artificielle?

Au delà des opinions sur les cartes de base d’aujourd’hui et de leur manque de valeur par rapport à leur coût d’achat, pourquoi produire de quoi qui personne ne voudra quand ça sera sa cinquième, sixième, septième série de base qu’ils complètent?

A  moins que ça soit seulement du remplissage dans la boite pour que les spéculateurs (« flippers ») puissent espérer revendre individuellement à gros profit les cartes-reliques qu’ils trouvent sans que personne ne cherche à faire la série complète de ces cartes-reliques?

Par ailleurs, avons-nous encore besoin d’une unième carte de grandes vedettes du passé qui ont plus de cartes différentes cette saison-ci uniquement que dans la période entière de leur carrière active?

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