Ce n’est pas d’être un mouton noir que de se joindre à la nation des Leafs. C’est plutôt de choisir de se faire respecter par une organisation qui a soif de gagner. Certes, Toronto n’a pas gagné la coupe Stanley depuis 1967, mais le club progresse et c’est sans compter le talent supplémentaire de ses jeunes joueurs encore en développement.
Quoi du dire du Canadien de Montréal qui n’a pas plus gagné depuis 1993 et qui a choisi de« privilégier l’expérience de match plutôt que le résultat du match » (1) . Autrement dit, plutôt que chercher à s’améliorer et à vouloir gagner, le CH a pris la décision de simplement préférer « faire la piastre » avec vous avec ses billets hors de prix, sa bière « flatte » vendue à prix exorbitant, à vous jouer entre ses murs l’oeuvre de U2 ad nauseum et autre cérémonies ridicules d’avant-match.
D’ailleurs, avec leur style archi-défensif aussi ennuyeux, c’est peut-être bien de se faire à l’idée que l’objectif de juste faire les séries ou ne pas dépasser la première ronde est bien suffisante.
Êtes-vous écoeurés de voir vos joueurs préférés refuser de venir jouer (ex: Daniel Brière), quitter la ville (ex: Jaroslav Halak, Steve Bégin, Alexis Kovalev, etc…) ou ne pas être traités justement (abandonnés sur le quatrième trio, dans les estrades, dans la Ligue Américaine)?
Êtes-vous tannés de vous faire arranger par une formation qui valorise l’omniprésence des relations publiques, qui limite la liberté de parole de ses joueurs et ce qui peut être dit au sujet d’elle par rapport aux opérations hockey?
Êtes-vous fatigué de cette obsession mur à mur et du « marchandising » excessif envers ce club qui a peur de la robustesse et qui préfère aller signer des soi-disantes vedettes nettement surévaluées en les surpayant encore plus, tel Gomez ou Cammalleri?
Si vous avez répondu « OUI »à l’une de ces questions, la nation des Leafs est pour vous.
Sources:
(1), Vincent Brousseau-Pouliot, Ray Lalonde: le faiseur d’images du Tricolore, Montréal, La Presse, 12 janvier 2010